CHAPITRE 1 :

Il n’y avait guère longtemps que Zasalamell et sa moitié, Linéa, avaient annoncés leur mariage, et rien, ne laissait présager qu’une terrible nouvelle approchée…

Il faisait beau, les enfants du village couraient à travers champs, jouant, chahutant et criant, ils semblaient ne porter aucun intérêt aux choses importantes de la vie… mais c’est probablement cela qui fait la beauté de l’enfance… la naïveté des enfants est tellement apaisante, lorsque on les regardes jouer on a l’impression de s’évader, de partager un peu de leur bonheur…

Des bruits de sabots résonnerent dans le village, Zasalamell arracha son regard des enfants et se mit à scruter les alentours… Un seul cheval, solidement harnaché portait un cavalier recouvert d’une armure, on ne pouvait discerner son visage mais les armoiries royales gravées aux niveaux du torse du brave suffirent à convaincre Zasalamell de la non agressivité de cette visite…

Ce dernier se dirigea vers la place du village, où le cavalier semblait s’être arrêter. Tous les hommes du village avaient remarqués la venue d’un étranger, et aucun ne semblait avoir résisté à la tentation de le voir de plus prés…

Tout le monde été à présent réuni au centre du village… les chuchotements étaient souvent admiratifs, parfois étonnés, mais personne n’adressa le moindre mot à l’étranger… lui-même ne semblait guère s’en soucier… il ôta son haume et nous eûmes enfin la possibilité de juger des intentions de notre visiteur : Il avait l’air d’être jeune, dans les première années de sa majorité mais il avait un visage fort, et déterminé… Les jeunes filles semblaient le trouver à leur goût car elles se mirent à glousser de plaisir, il les regarda, leur adressa un sourire et tourna de nouveau la tête vers la hutte du chef… Celui-ci sortit enfin, il s’approcha de l’étranger, le salua et le regarda avec intérêt, attendant que le cavalier lui explique la raison de sa venue…

Le cheval se courba, et l’homme mit pied-à-terre, il devait faire une tête de plus que la plupart des hommes du village et seul Zasalamell possédait une carrure pouvant rivaliser avec celle du charismatique jeune noble. Soudain, leurs regards se croisèrent et ils restèrent un instant fixé l’un sur l’autre… lorsque le cavalier s’approcha, Zasalamell baissa le regard :

- Nous connaissons nous ? interrogea l’homme en armure.
- Je ne le pense pas monseigneur, je n’ai encore jamais quitté le village…
- J’aimerais que vous assistiez a mon entretien avec votre chef, il me semble que vous êtes la personne que je recherché, il s’adressa ensuite au chef :
- Pourrions nous discuter dans un endroit à l’abri des oreilles indiscrètes ?
- Ma hutte devrait faire l’affaire, si vous voulez bien me suivre…

Une chaleur étouffante stagnée sous la paille du toit et la fraîcheur du vin qu’offrit le chef à Zasalamell et à son hôte fut accueillie avec plaisir par les deux hommes, ils s’assirent autour d’une table ronde et l’étranger s’installa face à Zasalamell, le jaugeant du regard… Ce dernier, mal à l’aise espérais que son chef n’allait pas tarder à demander à l’étranger les raisons de sa venue, malheureusement il semblait plus absorbé dans la dégustation de son breuvage que dans cette visite pour le moins étonnante. En effet, depuis sa venue au monde il y avais de cela 17 ans, Zasalamell n’avait jamais eu l’occasion de voir de membres de l’armée royale… il décida alors d’engager lui-même la conversation avec l’étranger :

- Excusez-moi Messire…
- Ah, pardon, je ne me suis pas présenté, Alexan, mon nom importe peux… et si je ne me suis pas trompé en vous invitant à vous joindre à nous, vous devez être Zasalamell !
- Oui, c’est exact mais…
- Vous vous demandez de quelle façon j’ai eu connaissance de votre nom ? mais il n’est pas encore le moment de vous le dévoiler, je préfère vous raconter mon histoire dans son ordre chronologique et d’ici peu vous saurez…

Il y a peu de temps, j’ai été nommé lame noir au service du roi, et plus particulièrement au service de son sorcier, Lunard… C’est auprès de ce dernier que j’ai appris à maîtriser la puissance de la magie noir, et, c’est il y a environ une semaine, qu’il m’a confiée ma plus importante mission… :

C’était un soir de pleine lune, j’étais avec ma femme lorsque des coups furent frappés à ma porte, un messager venu me dire que Lunard souhaité me voir… refusant de faire attendre mon maître, je dis au revoir à ma moitié, et pris la route du château. Cela faisait déjà un certain temps que Lunard me parlait d’une mission d’une importance capitale, et ce soir là, j’avais le pressentiment que je ne rentrerai pas chez moi de si tôt !
Arrivé dans les appartements de mon maître, il me demanda si j’étais prés à réaliser l’impossible, tout d’abord déconcerté par cette question j’eu un court temps de réflexion mais ma pire crainte étant de décevoir cet homme qui m’avait tout appris, je finis pas acquiescer. Il me parla alors de cette menace qui venait de l’ouest, des clans orcs qui, ayant enfin réussis à mettre de coté leur barbarie, s’étaient alliés et avaient réunis les fragments d’un artefact d’une puissance irréelle, car il permet de contrôler et d’invoquer les Maîtres élémentaux, Le feu, l’eau, la foudre, la glace, le vent, la terre, la lumière et les ténèbres. L’utilisation de cet artefact leur est encore impossible car ils ont besoin d’une clé… toi, Zasalamell…

- Mo…moi ? Comment pouvez vous en être si sûr, je n’ai jamais eu aucun pouvoir particulier… je n’ai même jamais réussi à remporter un duel à l’épée…
- Mon maître ne se trompe jamais Zasalamell, si tu ne t’es pas encore rendu compte des pouvoirs que tu possède c’est que personne ne t’as appris à les utiliser, et en ce qui concerne le combat à l’arme blanche… mon maître à parlé d’une arme, que selon lui tu sauras manier avec dextérité… J’ai pour but de t’amener à cette arme, et également aux huit gardiens élémentaux…

Un silence pesant s’installa dans la pièce, le chef du village regardait le cavalier d’un air ahuris, et ce dernier fixait intessement Zasalamell, on aurait dit qu’ils lisaient l’un et l’autre dans leurs regards… Depuis leur première rencontre à l’extérieur, il semblait y avoir une sorte de connexion spirituelle entre Alexan et Zasalamell… lorsque leurs regards se croisaient, ils pouvaient aisément comprendre les sentiments de l’autre… Soudain Zasalamell hocha la tête :

- Quand devront nous partir ?
- Demain matin au plus tard…
- Tu… tu vas partir ? Le chef du village semblait avoir recouvré ses esprits, Tu vas partir en laissant ma fille seule ? Que fait tu de votre mariage ? Que fais tu de votre amour ?
- Il n’a pas le choix, ce chemin lui est destiné, et si votre fille l’aime vraiment… leur amour restera. Je pense que pour le moment il serait préférable que nous allions nous reposer, auriez-vous un endroit où je pourrais loger pour la nuit ?
- Ma hutte est assée grande pour y loger deux personnes, proposa Zasalamell, Ce n’est pas très luxueux mais la couche est confortable…
- Je te remercie, ce sera avec grand plaisir, répondit Alexan en souriant.

(Ce RP est loin d'être terminé, il sera constitué d'un grand nombre de chapitre... en esperant qu'il vous plaise... Zîpo)

C'est un très beau texte au niveau de la forme. J'aime bien ta façon d'écrire.

Merci !!! c'est ce genre de remarque qui donnent envie de continuer et de faire encore mieux, merci aussi d'avoir pris le temps de lire car bien que ce ne soit que le premier chapitre, il est un peu long...

Je vais vraiment essayer de faire un RP profond avec une intrigue, des moments poetiques, des descriptions et une aventure palpitante...

La longueur ne devient un inconvénient que lorsque c'est ennuyeux à lire... Mais c'est un avantage lorsque c'est très bien écrit et avec une histoire qui tient la route. En l'occurence, pour ton RP c'est un avantage. Cette histoire est vachement bien^^