Bonjour, à vous. Après une longue période à errer me revoici parmis les vivants
Être ou ne pas être ... telle est la question de tout être vivant et consient de l'être ...
Au départ, Kroenen, moi, était un assassin en herbe comme un autre. Mais je n'avais plus de famille, tous dévorés ainsi que la moitié Est du village par une horde de démons assoifés de sang humain, ils avaient tout ravagé. Quand je me recueillait dans le cimetière je pouvais y voir toute sorte d'inscriptions sur les tombes ...
"-Que ton repos soit doux comme ton coeur fut bon.
-Un souvenir ne meurt jamais il s'endort simplement.
-Parler de toi c'est te faire exister, ne rien dire serait t'oublier.
-Le souvenir est une fleur qui ne saurait mourir.
-Quoi que je fasse, où que je sois rien ne t'efface je pense toujours à toi."
J'aimais manier le sabre, la hache, ou encore le marteau de guerre pour exprimer ma colère, ma haine. Mais la chose que j'aimais le plus au monde était de me fondre dans la nature, près des arbres et des rivières en forêt. La solitude, le silence... Cela me permettait de méditer sur le fond de mes pensées. Je m'évadais de cette prison que le commun des mortels appelle "Corps", pour me rendre compte d'une chose que peut de personnes peuvent constater.
"Le Monde n'est que le cadavre du Néant, mais que le Néant est égal à l'Existance."
Je m'échappais pour me sentir mieux, sans me rendre compte que je m'éloignais du monde des hommes, mon monde, on y vivait en permanence avec la mort, on la cotoyait, on la désirait même, mais sans jamais l'atteindre. Et j'avais de moins en moins goût à la vie. Je sentais une rage monter en moi qui me donnait de plus en plus de puissance. Puis je perdais espoir, mon monde était si lugubre que même la beauté d'une étoile, en une nuit aussi noire que mon esprit n'y changeait rien car je ne percevais même plus la beauté de son éclat sur mon envelope charnelle. Je haïssait tout être... Ce qui m'amenais à méditer plus souvent, et à me poser certaines questions, et évidences.
"-La souffrance de l'enfance laisse une douleur qui ne peut cicatriser, cette marque, en moi, je l'ai toujours portée.
-Qui a-t-il à la fin de notre vie ? Est-ce vraiment la mort qui intervient ? Ou bien la mort n'a jamais cessé de nous ronger depuis notre éveil ?
-Le temps, lui, ne peut s'arrêter, la vie elle, en est forcée.
-On dit que la beauté d'une rose à la rosée est incomparable, mais la rose meurt alors que la beauté d'une étoile, ne s'est jamais arrêtée de briller."
Mais aussi la question qui est pour moi, la plus importante...
"Qu'est ce que d'être mortel ou immortel ?"
Personne, jusqu'à présent n'a jamais su me donner de réponse correcte, et pourquoi ? Parce qu'il n'y en existe aucune d'exacte. Ce que l'on appelle "amis" je n'en n'avais plus ou jamais eu ; et pour cause, je les avais tous tués dans un accès de folie. Mon âme s'évanouissait bout à bout, je me laissais absorber par le pénombre du côté maléfique. De plus en plus je devenais démoniaque, avec l'envie de tuer, de torturer, pour faire souffrir...
Mon maître m'avait dit un jour :
"Toujours faire à autruit avant qu'il ne le fasse à moi."
Une douleur intense que je ressentais en moi survenait tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes... à chaque seconde. Tout comme la mort que je respectais tant, je ne pouvais m'en passer.
"La mort... Invisible à mes yeux, si présente dans mon coeur"
Ma vie sans penser à la mort, sans souffri à chaque instant de ma misérable existance. Cela m'était impossible, je souffrais mais en même temps j'aimais ça et ne pouvais m'en passer.
Avide de sang, je continuais mon chemin. Je voyageais de nuit qui était mon moment préféré. Avec ce silence, tuer n'était pas un problème... Kroenen passait maître en l'art de la discretion.
Une nuit, je passa devant un campement dit "établit par des être malveillants". J'entendis alors une voix de femme, elle semlait raconter une histoire à des enfants. Je m'approcha pour voir de plus près ce qui n'avait pas l'air d'être dangereux finalement.
"La tristesse et la souffrance de l'âme, pour moi sont éternelles"
Mais en m'approchant, je compris vraiment la signification du mot torture. Une femme, si l'on pourvait appeller ça comme ça, elle semblait en état de décomposition, mais bien réelle et vivante. Elle avait embroché trois humainssur une broche à méchouit, ceux ci se vidaient de tout leur sang, l'un d'eux était mort. Ils criaient... ils criaient en pleurant des larmes de souffrance car non seulement ils avaient été embrochés par je ne sais quoi mais une autre créature qui cette fois je n'en doute plus était un démon ; faisait tourner la broche sur un feu de camp avec des flammes tellement grandes, mais surtout tellement rouges que l'on aurait dit qu'elles étaient impréniées du sang qui coulait à flot en elles. Et l'histoire que j'avais entendu en venant, c'était la femme en décomposition qui la comptait d'un air sadique aux humains entrain de brûler:
"Les Ténèbres.
Ils engoufrent l'espoir de tout être.
Ils captent la joie et le bonheur en chacun de nous et les détruise.
Ils sont l'Univers mais aussi sous terre.
Tout et rien.
Ils aiment rendre triste et fou, faire souffrir en torturant toutes créatures vivantes.
Ils sont habités de tous les méfaits les plus horrible d'un mortel
Le meurtre, le trahison, le mensonge...
Ils le répende en chacun de nous.
Ils sont...
La mort de l'âme... La souffrance du corps... Le désespoir de l'homme."
Et au fond de moi, j'aimais les voir souffrir. Ensuite vint la découpation, des hommes et autres sortirent des haches géantes et se mirent à découper les restes d'humains comme de la viande de porc tel du jambon. Puis enfin ils se mirent à les découper jusqu'aux os.
Les Royal*Vengeance, c'est ainsi qu'ils se nommaient, et je rejoignit leurs rangs. Mes amis diaboliques me firent goûter à une sensation unique, ils me transformirent en démon... Je ne changea pourtant pas d'apparence, j'endossa juste une armure sinistre. Mais ma puissance était multipliée par cent grace à cette fantastique mutation. J'étais devenu Démon des Abysses. Et à partir de ce jour, je vivais avec la mort, c'était plus que de la sentire... Je sentais sa présence mais cette fois si l'atteignait, car j'étais maintenant, mort. Mais même mort, la souffrance, elle, persistait, je vivais en harmonie avec elle. Je repris alors consience de ma plus grande question.
"Qu'est ce que d'être mortel ou immortel ?"
J'avais enfin trouvé ma réponse...
"La mort... elle seule est immortelle"
C'était ma réponse.
J'existais sans plus aucun sentiment seul la folie, avec une horrible sensation de désespoir, avec un imprétion de dégoût que je ne pouvais m'expliquer.
Personne ne pensait comme moi, personne ne vivait à travers le même mode de vie, le même monde. Seulement mes frères et soeurs démons et démonnes avaient quelques pensées similaires, mais juste peu de chose en commun...
Je vagabondais toujours à leurs côtés, pour trouver de nouvelles victimes, assoifés de sang et de chaire humaine plus que jamais. Nous arrivâmes dans un village remplit de gibier potenciel. Nous détruisions tout sur notre passage, nous voulions tuer jusqu'à l'aube pour venger notre maître Démonio, prisonnnier des flammes de l'Enfer, et rappeller sa présence en chacun de nous.
Nous avions établit un camp, je m'écarta un peu de la troupe et tombit sur une forêt, on y entendait du bruit, je me dis alors que si je pouvais rammener deux ou trois proies à mettre au feu ce ne serait pas de refus. Et plus je m'engoufrais, je remarqua que les voix n'étaient enfaite qu'une seule et même, et à mesure que j'avançais la voix devenait de plus en plus distinct et ce n'était autre qu'un chant mélodieux d'une sublime élégance qui me charma. Et une nouvelle question me survint alors
"Charmer l'incharmable, comment cela est-ce possible?! Comment charmer un être sans aucun sentiment?"
Je me trouva nez à nez avec la propriétaire de cette sublime voix. Elle s'appelait Erwem et était à la recherche d'un être cher. Mais je n'avais plus aucune envie de la tuer. J'avais au contraire envi d'approffondire avec cette connaissance. Nous nous sommes donc assis, mis à parler et découverts peu à peu. Elle était comme moi, ou était-ce l'inverse. Mais nous avions les mêmes visions de la mort, nous connaissions tous les deux l'horrible souffrance à chaque souffle de la vie. J'avais enfin trouvé quelqu'un qui avait les pensées similaires aux miennes. Elle avait charmé un démon sans coeur. Il me fallut un mois avant de quitter cette magnifique forêt plongée dans le pénombre, et cet être fabuleux qu'était Erwem et revenir au près de mes frères, et grace à elle je repris espoir, je repris plus ample gout à la vie. Elle redonna confiance au désespoir.
"Elle est l'étoile qui éclaire mon monde lugubre
Elle est celle qui aura éclairé mes sinistres pensées"
Je ne parlas pas de cette rencontre à mes frères, et entreprit de continuer ma route à leurs côtés.
Kroenen, Démon des Abysses.
merci de vous être embeté à lire une histoire pareil =p
humm... alors, qu'en pensez-vous ?
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